Tout comprendre sur les dates de consommation

Sur les 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées en France chaque année (soit l'équivalent d'un repas par Français chaque semaine qui finit à la poubelle), les dates de péremption jouent un rôle essentiel car elles représentent 20% du gaspillage alimentaire dans les foyers français !

Effectivement, c’est pas toujours évident de s’y retrouver entre toutes ces abréviations. C’est pour cela qu'on vous a fait ce récap’ :

DLC : Date Limite de Consommation ou "à consommer jusqu'au"

Date après laquelle le produit peut présenter des risques pour la santé. Cette date s'applique aux produits frais (viande, fromages, etc.), mais le bon sens doit prévaloir : les yaourts par exemple peuvent souvent se consommer après la date. Pour savoir, ouvrez-les, sentez-les et si tout à l'air normal, alors vous devriez pouvoir le manger.

DDM : Date de Durabilité Minimale, anciennement appelée DLUO (Date Limite d'Utilisation Optimale) ou "à consommer de préférence avant le"

Cette date s'applique aux produits secs (épicerie salée ou sucrée, boissons). Il s'agit ici d'une date indicative après laquelle le produit peut perdre en qualité mais il n'y a aucun risque. 3 choses à retenir selon le type de date présente sur l'étiquette :
- jour/mois/année : encore bon au moins 3 mois
- mois/année : encore bon au moins 18 mois
- année : encore bon plus de 18 mois

Bon à savoir : pour éviter tout risque les industriels et producteurs prennent toujours un peu de marge sur les dates, c'est aussi pour ça qu'il est toujours bon de se faire confiance et de regarder, tout en ayant bien en tête les quelques conseils précédents.

Tableau de consommation par typologie de produit

Céréales du petit- déjeuner : pas de risque particulier. Bien veiller à conserver les produits à l’abri de l’humidité pour éviter la perte des qualités organoleptiques.

Café, thé, infusion : pas de risque particulier. Bien veiller à conserver les produits à l’abri de l’humidité pour éviter la perte des qualités organoleptiques.

Pâte à tartiner au chocolat : pas de risque particulier. Il faut simplement s’assurer de la conserver à l’abri de la lumière et de bien refermer le pot après utilisation.

Huiles : pas de risque sanitaire car les micro organismes ne se développent pas dans un corps gras. Pour éviter le rancissement, mieux vaut choisir une huile en bouteille en verre opaque ou d’autres conditionnements qui ne laissent pas passer la lumière. Il faut également bien veiller à reboucher la bouteille après chaque utilisation.

Pâtes, riz, semoule : pas de risque sanitaire. Bien veiller à conserver les produits à l’abri de l’humidité.

Conserves : pas de souci pour ce type de conditionnement sauf si l'emballage est abimé, gonflé ou rouillé.

Mayonnaise : pas de risque particulier. Bien veiller à conserver les produits à l’abri de l’humidité pour éviter la perte des qualités organoleptiques.

Moutarde : après ouverture, il faut la conserver au frais. L’acidité du produit limite également le développement microbien.

Ketchup : après ouverture, il faut le conserver au frais. L’utilisation d’emballages en tube limite le risque de développement microbien.

Confiture : après ouverture, la confiture se conserve au moins une semaine au frais. Il faut veiller à changer de cuillère à chaque utilisation pour éviter les contaminations microbiennes.

Jus de fruits : conservation plus longue pour les jus stérilisés par rapport aux jus pasteurisés. Si les conditions de conservation ne sont pas respectées, le jus peut devenir pétillant, s'alcooliser ou encore moisir. Les jus de fruits vendus au rayon frais ont généralement une durée de vie plus courte que ceux vendus dans les rayons non frais..

Poivre : pas de risque particulier en dehors d’une perte de goût au-delà de trois mois pour le poivre moulu. Pour le poivre en grains, on peut le conserver plus longtemps s’il est à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Épices et herbes aromatiques séchées : pas de risque particulier en dehors d’une perte de goût. Pour conserver des qualités organoleptiques optimales, elles doivent être conservées à l’abri de la lumière et de l’humidité.

Sel : pas de risque particulier mais il faut veiller à bien le conserver à l’abri de l’humidité.

Boissons gazeuses : pas de risque particulier sauf une perte de bulles avec le temps. Après ouverture, il faut bien refermer le bouchon et consommer le produit rapidement.